Geboren in 1983, Parijs.

Bio

“Inspiré par l’atmosphère des fresques gothiques et pré-renaissantes. Thomas Mazzarella développe un univers dans lequel la satire sociale ainsi que l’absurdité du fonctionnement de notre société contemporaine sont, par une esthétique faussement naïve, portés à notre regard ainsi qu’à notre critique. Il traite de ses sujets presque nonchalamment, sans intention de discours autre que la présentation d’une culture populaire. A ce refus d’intellectualisation, correspond dès lors une critique sociétale sousjacente teintée d’un humour sarcastique aux accents belges.” Thomas Mazzarella est un jeune homme taciturne. Chez lui, ce sont plutôt les peintures qui parlent. Celles-ci racontent des micro-histoires sous forme de tableaux aux traits simplifiés et à l’humour burlesque. On y rencontre pêle-mêle stripteaseuses et motards, super héros et simples badauds qui se côtoient dans un microcosme urbain programmé à la manière d’un jeu vidéo. Le ton employé par l’artiste est celui d’un adolescent espiègle pour qui la réalité est subordonnée à l’imaginaire. On dirait que ses petites fables présentent une certaine filiation avec les scènes de genre de Pieter Bruegel, quelque chose d’une vision omnisciente, à vol d’oiseau, permettant d’embrasser le monde d’un seul coup d’œil. De la même manière que chez le maître flamand, ces petites scènes grouillantes de vie fonctionnent comme de mystérieuses paraboles. L’image est ainsi faite pour que le spectateur s’y introduise comme dans un rêve, en couleur.

(Septembre Tiberghien)

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