Née en 1992, Mortsel.   Lydia Debeer change d’un regard objectif, quasi effacé, à un regard intime presque comme un effleurement. Des sujets supposés inanimés, pas en mesure de communiquer de façon directe (comme les bâtiments, les paysages et les objets) lui servent de protagonistes. La caméra se concentre sur des objectifs qui dépassent la […]

Née en 1992, Mortsel.

 

Lydia Debeer change d’un regard objectif, quasi effacé, à un regard intime presque comme un effleurement. Des sujets supposés inanimés, pas en mesure de communiquer de façon directe (comme les bâtiments, les paysages et les objets) lui servent de protagonistes. La caméra se concentre sur des objectifs qui dépassent la vue. De cette façon, elle remet en question la position et la qualité du regard humain. Étant donné que le focus n’est pas établi mais oscille autour d’un point vide, l’attente et la représentation d’un but indéfini sont rendus tangibles.

Un aspect important de la pratique de Lydia Debeer est la musique; non seulement elle crée sa propre musique et soundscapes qui accompagnent ses vidéos, mais il y a également la construction et la compréhension de l’ensemble. Elle monte ses images selon un patron rythmique préconçu pour évoquer le concept, le récit et l’émotion, comme d’habitude en musique et danse, mais dépourvu d’une narration claire.

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